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vendredi 29 juin 2018

Apprécie chaque instant - art postal reçu d'Eléna

Merci Eléna pour ton envoi que j'ai beaucoup apprécié. Il va sans dire que je te répondrai.
Je t'embrasse bien fort. Tu as raison, il est important d'apprécier CHAQUE INSTANT et il est bon de le rappeler pour ceux et celles qui l'oublient parfois, ce qui peut se comprendre mais il faut vite revenir au moment présent. CARPE DIEM.



mercredi 27 juin 2018

Laura Theresa Epps Alma-Tadema - Battledore and Shuttlecock

Jeu de raquette et de volant ou Battledore and Shuttlecock - art postal reçu de Dentellebleue




On aurait dit dans d'autres temps que c'est de la belle ouvrage, et ici l'expression convient parfaitement à cet art postal reçu de Dentellebleue qui une fois de plus déploie tout ton talent pour illustrer le thème "Femmes peintres fin 19e / début 20e siècle" car ainsi qu'elle l'a très bien compris ce sont surtout les femmes peintres de cette période qui m'intéressent. Laura Theresa est anglaise, vous lirez cela un peu plus bas, mais à peine âgée de 21 ans elle expose à la Royal Academy de Londres, c'est dire son talent, et en 1878, alors âgée de 26 ans, elle est l'une des seules femmes artistes invitées à participer à l'Exposition Universelle de Paris ou elle fut d'ailleurs primée d'une médaille d'argent. Même le peintre Edouard Manet n'y est toujours pas accepté : "Au début de l'année (1878), Proust l'avertit : quoi qu'il propose, il sera éliminé de l'exposition universelle. Pareil provocateur ne saurait représenter la peinture française à la face du monde !" (Manet Le Secret, Sophie Chauveau).

L'art postal de Dentellebleue est superbe : les couleurs, la matière - le fond est un tissu d'une grande finesse de couleur bleu et l'œuvre de Laura Theresa est imprimée elle aussi sur du tissu -, la composition. Les timbres sont bien choisis, y compris celui -sans valeur fiscale pour cet envoi- du joueur Danois de Badminton, et la petite palette en haut à gauche sur laquelle on peut lire le titre du thème de l'art postal ajoute un petit plus à l'ensemble de la composition. Merci Dentellebleue pour cette belle trouvaille et cette composition raffinée.

Voici ce que nous pouvons lire au verso de l'envoi : (cliquez sur l'image pour un affichage de taille supérieure) 



Jeu de raquette et de volant – l'origine du jeu
Pratiqué par les Chinois il y a quelques 2000 ans, on retrouve des images de jeu du volant au XVIIe siècle dans les peintures d'artistes célèbres de l'époque. Au Moyen-âge en Angleterre, le battledore and shuttlecock étaient pratiqués, le jeu étant de maintenir en l’air un shuttlecock (volant) à l’aide d’une battledore (raquette ou palette*).

Au château de Badminton...
Un jour en 1873, il paraîtrait que des officiers anglais de retour des Indes et réunis dans le château du Duc de Beaufort à Badminton (ville anglaise du Gloucestershire), évoquèrent le jeu indien du « poona », qui se pratiquait avec une raquette et une balle légère. Ils se mettent alors en tête d’y jouer. N’ayant pas de balle, ils décident d’utiliser un bouchon de Champagne, sur lequel ils attachent quelques plumes. Ravis de leur découverte, ils décident de faire connaître ce jeu et lui donnent le nom du château. Le Badminton est né. Quatre ans plus tard, ils publient les premières règles du jeu.

Une surprise bien gardée : Blanche Odin, aquarelliste, art postal pour Nadine

J'avais gardé le secret mais je n'ai pas beaucoup de mérite car posté hier matin, cet art postal est déjà arrivé à Nadine, sa destinataire.


Hormis le timbre la Mésange bleue et le portrait de Blanche Odin en noir & blanc, toutes les petites vignettes sont des reproductions d'aquarelles de Blanche Odin. J'ai dupliqué plusieurs fois la rose de Noël que je trouve très jolie et qui m'a permis de composer un fond tout en douceur. Blanche Odin a peint des thèmes différents, toujours à l'aquarelle, mais sa prédilection allait aux fleurs et, selon ce que j'ai lu sur elle, aux roses qu'elle aimait par dessus tout.

A l'intérieur de l'envoi une petite aquarelle de ma main reprenant l'une des aquarelles de Blanche Odin que j'ai fait figurer en bonne place sur l'art postal.

En dehors des quelques éléments textes qui apparaissent sur l'art postal (vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir), voici quelques informations concernant Blanche. De nombreux articles sont disponibles sur internet pour ceux et celles qui désirent s'informer davantage à son sujet.

Blanche Odin est née le 25 février 1865 à Troyes. Enfant, elle est pensionnaire au couvent des Ursulines.
Elle décide vers l'âge de vingt ans de se consacrer à la peinture.  En été, Blanche Odin et sa mère font leur cure à Bagnères-de-Bigorre. En 1889, Blanche vit à Maubourguet où elle travaille et donne des leçons d’aquarelle à des élèves des environs. Elle envoie ses œuvres aux Salons et elle rencontre à Paris ses premiers succès publics. Pendant ses séjours parisiens, elle travaille dans un atelier puis dans une Académie où elle étudie le dessin tous les après-midis à une époque où l'école des beaux-arts est fermée aux femmes. Autour des années 1890, Blanche rencontre à Bagnères-de-Bigorre le peintre et sculpteur Ulpiano Checa qui vient régulièrement y séjourner avec sa femme. Ils se lient d'amitié et en 1895 elle suit les cours d'Ulpiano Checa.
À partir de 1902, elle ouvre un atelier à Paris qui connaît un grand succès. Elle expose ses œuvres et réalise de nombreuses œuvres de commande, en particulier des bouquets de fleurs.
En 1934, elle décide de s'installer à Bagnères de Bigorre. De 1934 à 1957, les Bagnérais, curistes, touristes ont le souvenir de cette petite dame qui peignait devant sa fenêtre, rue Gambetta. Blanche Odin peindra jusqu’à la fin de sa vie, plus particulièrement à certains moments de la journée, pour obtenir une meilleure luminosité. Elle s'éteindra le 3 août 1957.
Elle est aujourd'hui reconnue comme une des plus grandes aquarellistes de sa génération.


jeudi 21 juin 2018

Villeneuvette dans l'Hérault

Voici une jolie carte qui m'est arrivée de Nadine sous enveloppe. Une place ensoleillée - quel bonheur - avec des vieilles pierres, des pavés, des arbres peut-être centenaires, de jolis volets de bois sur les façades des maisons, une fontaine... C'est un ravissement pour les yeux. J'aimerais pouvoir m'y transporter l'espace d'un instant et m'imprégner de la paisibilité de ce lieu.
De plus, et cela ne trouble pas l'harmonie des couleurs, un timbre éléphant, Nadine connaissant mon attirance pour les éléphants ET pour le chocolat. Merci à mon amie Nadine :-)



mardi 19 juin 2018

Plus de notifications de commentaires chez Blogspot : problème temporaire

Je suis retournée scruter les forums au sujet des notifications de nouveaux commentaires chez Blogspot et j'ai trouvé ceci.
Le problème est connu de la plateforme et ils s'emploient à ce que cela fonctionne à nouveau. Rien d'autre à faire que patienter.
Bonne journée à tous et à toutes.

jeudi 14 juin 2018

Une feuille de papier pour aquarelle, deux envois différents : un art postal, une aquarelle

J'ai attrapé une feuille de mon bloc de papier aquarelle Cardinal de chez Clairefontaine, 300g/m2, cellulose+coton/sans acide, format 14,8 x 21 cm, et j'ai tracé un trait dans le milieu dans le sens de la hauteur. Une moitié deviendrait 'art postal' sous forme de carte, l'autre 'aquarelle' qui serait expédiée sous enveloppe. 
Pour l'art postal, j'ai dessiné un motif que j'avais trouvé sur Pinterest et qui venait d'un blog qui n'est plus actualisé depuis plusieurs années. Pas d'indication de l'auteur (e) du dessin d'origine. J'ai ajouté une légende, celle qui me venait à l'esprit en voyant le dessin.
Pour l'aquarelle sous enveloppe, j'ai dessiné d'après une photo que mon amie Ambre avait publiée récemment dans un article. Bien entendu, l'aquarelle est pour elle.













dimanche 10 juin 2018

Un éléphant pour Dentellebleue

Je ne savais pas encore précisément ce que j'allais en faire mais je savais d'ores et déjà pour qui il serait. Ce petit éléphant d'Asie que j'ai mis sur mon blog de peinture ce matin, le voici prêt à faire un long voyage... enfin quand la pluie aura cessé de tomber. Un orage commence à l'instant, je vais le laisser passer. Nous sommes dimanche et peu importe l'heure à laquelle j'irai déposer l'art postal dans une boîte aux lettres de la Poste.
J'ai retrouvé un morceau d'étoffe faisant penser à l'Inde, un morceau de toile de jute (pour figurer le commerce avec les Indes), et en un tour de main et surtout de pédale de machine à coudre, mon art postal éléphant d'Asie a pris forme.
J'espère qu'il n'ira pas rejoindre le (futur) blog des arts postaux disparus et jamais parvenus à leurs destinataires. Trop beaux ?? (rire)


samedi 9 juin 2018

Attention un éléphant peut en cacher un autre


Cela m'a pris ce matin au réveil. J'avais les éléments depuis quelque temps et l'idée d'en faire un art postal mais ce matin cela m'est apparu comme une évidence, une nécessité. Vite, colle, enveloppe, ciseaux et tout le nécessaire, le tout posé sur ma couette où j'aime parfois travailler quand l'idée est matinale. 

Une fois l'art postal proprement dit terminé, je me suis dit que je ferais bien un éléphant pour Nadine mais pas à l'aquarelle. J'ai sorti mes quelques bâtonnets de pastel sec, un morceau de papier adéquat, attrapé le sous-bock* pour m'en servir de modèle, et hop, c'est parti... Je ne suis pas pastelliste, je travaille toujours à tâtons et au feeling. Quelques photos au fur et à mesure de l'avancement du carton. 






A cette étape, la tête auréolée de nuages blancs, je trouve que mon éléphant a quelque chose de céleste. Ah, un éléphant céleste !!!! 




Le tout étant terminé, j'ai placé l'enveloppe art postal dans une protection de cellophane et je m'apprêtais à partir à la poste quand j'ai vérifié le poids de mon envoi. Zut ! 21 grammes, alors qu'avant de l'envelopper il pesait moins de 20 grammes. Obligée d'ajouter un timbre poste. Ce timbre vient d'une planche vendue au profit de la Croix Rouge, j'ai donc ajouté également un petit écrit de la planche en bas de mon art postal mais cet élément et le timbre sont collés SUR le cellophane et non directement sur l'art postal. Pas mal ! Si j'y avais pensé plus tôt, je les aurais mis avant de fermer le pli. 


* Mi avril, mon amie Nadine m'avait envoyé un très joli art postal sur l'Afrique et à l'intérieur se trouvait un sous-bock avec un éléphant ravissant. Cet éléphant est depuis ce jour près de ma tête sur mon chevet et je le vois matin et soir. L'art postal quant à lui est en bonne place également et je le vois lui aussi matin et soir. 

jeudi 7 juin 2018

Coquelicots et nature de Nadine

Reçu ce jour de Nadine un art postal "nature et coquelicots" sous la forme d'une jolie aquarelle  avec un arbre superbe et d'autres dans le lointain, des coquelicots vivaces poussant au milieu des hautes herbes et un ciel agité semblant annoncer sinon un orage tout au moins une averse. A l'intérieur, deux cartes et des marque-pages confectionnés par Nadine. Merci mon amie. Cela me fait très plaisir. J'aime les aquarelles de ta main et toutes tes petites attentions. Les petits poissons de Pâques sont bien mis en valeur et ton marque page fleurs séchées est fort joli lui aussi. 



lundi 4 juin 2018

Les Femmes Peintres de la fin du 19ème siècle : Eva Gonzalès et Marie Bracquemond

Deux femmes peintres talentueuses, deux arts postaux distincts pour mon amie Nadine Lenain, un seul article sur mon blog.



Pourquoi ces deux noms en particulier ? Je viens de terminer le livre de Sophie Chauveau sur la vie d'Edouard Manet : Manet Le secret. J'ai mis un certain temps à le lire car il est tellement riche d'informations que je devais faire des pauses pour "digérer" et assimiler. J'ai lu d'autres livres durant ces pauses et je suis revenue à chaque fois dans Manet Le secret sans problème, prête à reprendre la route au côté de ce peintre que je méconnaissais totalement. Bien entendu je connaissais certaines de ces toiles et j'ai déjà pu en admirer un certain nombre de très près dans des musées mais j'ignorais premièrement que sa production avait été aussi dense, et deuxièmement quelle avait été sa vie. Son histoire, sa vie en tant qu'homme et aussi en tant que peintre m'a touchée. Et puis il a côtoyé de grands noms de la peinture et de la littérature de la seconde moitié du 19ème siècle, a connu la guerre de 1870, les bouleversements qui s'ensuivirent dans Paris, l'acharnement impitoyable des membres du jury du salon officiel contre ces novateurs, ces "indépendants",  "intransigeants", "impressionnistes" même si Manet ne se reconnaissait comme étant l'un des leurs - il mettait un point d'honneur à entrer au salon officiel et s'est obstiné toute sa vie malgré les refus et les railleries - mais que tous voulaient comme chef de file. Je ne vous conterai pas la vie du peintre Edouard Manet, Sophie Chauveau le fait si bien, même si le style littéraire d'une grande liberté m'a parfois un peu heurtée. Au début je devais relire certains passages pour bien comprendre puis je m'y suis habituée. Et au final, je trouve que c'est un livre remarquable que je vous encourage à lire si vous voulez en apprendre davantage sur le monde des arts (musique, littérature, peinture) mais aussi politique de la capitale dans la deuxième moitié du 19ème siècle. 
J'ai donc choisi pour illustrer les femmes peintres de cette période Eva Gonzalès puisqu'elle a été l'élève et l'une des maîtresses d'Edouard Manet, peintre de talent elle-même, qui n'a pas survécu plus de six jours à la mort de celui qu'elle considérait comme son maître. Manet est mort le 30 avril 1883 et Eva le 6 mai de la même année, très peu de jours après avoir mis son enfant au monde. On pense qu'elle n'aurait pas supporté l'annonce de la mort de Manet.
Et Marie Bracquemond parce qu'elle fut l'une des trois seules femmes à participer à une nouvelle exposition indépendante, avec Mary Cassatt et Berthe Morisot, en 1881 ou 1882.  
J'ai déjà illustré le thème Femmes Peintres du 19ème siècle pour Nadine avec Mary Cassatt et Berthe Morisot. Je rappelle aussi à votre mémoire Suzanne Valadon dont curieusement on ne parle pas beaucoup dans les ouvrages qui traitent des femmes peintres de la fin du 19ème et début du 20ème siècle.

dimanche 3 juin 2018

Maison bretonne au volet vert et hortensias

Reçu hier de Nadine que je remercie encore pour sa très jolie aquarelle de Bretagne.
J'aime énormément cette composition avec la petite fenêtre aux jolis rideaux à cœurs, le volet en bois, les quelques tuiles, et les hortensias à profusion devant la maisonnette. On se projette en un seul instant en Bretagne où les petites maisons de pêcheurs sont si jolies à regarder. 
A l'intérieur, rien à voir avec la Bretagne, mais un petit clin d’œil à l'éléphant, thème cher à nos cœurs. Celui-ci aurait pu tout aussi bien servir de cheval de Troie. Il y a du monde à l'intérieur.
Pour les amateurs de philatélie, sur l'art postal, un timbre célébrant les 350 ans du rattachement de Lille à la France et un timbre des Arts de la Table avec une faïencerie de Vincennes.

Aquarelle Nadine Lenain